jeudi 12 novembre 2015

Le vaporetto c'est rigolo

Nous avons commencé la journée par un petit déjeuner fabuleux à base de beurre à l'odeur pour le moins douteuse.
La journée de la loose a continé par une chute - heureusement bénigne -  de Camille dans les escaliers de l'hôtel. Mme Dubreuil, telle un Saint Bernard, a couru a son secours et l'a remise d'aplomb grâce à un badigeonnage énergique à l'arnica et quelques glaçons. Cet incident a eu pour conséquence fatale de nous faire rater le vaporetto prévu ; les professeurs, ces fourbes, en ont profité pour nous inciter à travailler sur nos Zapbooks. La matinée s'est déroulée dans le joli cadre de Burano, dont les couleurs chatoyantes tranchaient avec le brouillard au blanc chatoyant qui nous a accompagné tout au long du séjour.
Ensuite, nous avons rejoint en vaporetto Murano, où, après une démonstration de soufflage de verre, Mme Dubreuil et Mme Ployé ont fait flamber leur carte bleue. Mais Mme Dubreuil a vite été consolée grâce à un charmant buraliste septuagénaire qui l'a prise pour une adolescente!!!
Face à l'engouement qu'a suscité notre panier repas, Annie, Emma, Loana, Marie et Nina sont allées acheter une pizza et se sont installées au pied du phare pour la déguster. Elles ont alors été victime d'une attaque de pigeons. N'écoutant que leur courage, Nina et Marie ont semé des miettes de pain pour éloigner les vils parasites. Cette opération n'ayant pas eu le succès escompté, elles ont opté pour une toute autre méthode : la fuite!
Après ces péripéties, nos petits Venise-trotters se sont rendus à l'Academia - enfin, une partie car l'autre n'avait pas la classe nécessaire pour monter dans le vaporetto ; nous avons dû attendre les malheureux restés sur le quai. Et, devinez qui était en charge du groupe des laissés pour compte? Mme Ployé et M.Rico.
Tous réunis, nous sommes rentrés dans le musée. Comme l'exigeait le protocole, nous avons déposé nos sacs dans des bacs métalliques. Comment Nina aurait-elle pu se douter que le fourbe casier se refermerait sur sa tête ? C'est pourtant ce qui s'est produit. Un gentleman lui a alors apporté un gant de latex remplit de glaçons pour éviter l'apparition d'une bosse disgrâcieuse - et oui, la poisse ayant quitté Loana, il fallait bien que le sort s'acharne sur une autre élève. C'est une main sur la tête et son appareil photo dans l'autre que Nina a admiré les tableaux de la Renaissance.
Impressionné par l'aura de Marie et Nina, Théo (AKA Beyonce) les a suivies dans toute l'exposition, laissant de côté son groupe, et s'est retrouvé seul au monde quand celles-ci sont sorties. (Message à la maman de Théo : le petit bout de chou a retrouvé le nid, tout est sous contrôle).
Pour rentrer à l'hôtel, un groupe s'est, encore une fois, vu contraint de rester à quai - heureusement  sous la tutelle de M.Rico. Oui, les vaporettos sont réservés à l'élite. Tout cela a fait que nous avons dû attendre l'utime vaporetto car le précédent était parti quand nos champions sont revenus.

Bon, c'est pas tout mais nous avons des valises à boucler et ce ne sont pas nos envolées lyriques qui vont plier nos T-shirt, c'est la fin de cette rubrique, merci de votre fidélité.

Les Beyonces.

NDRL : Mme Dubreuil souligne la constance de M.Rico avec celles et ceux qui se sont ingéniés à lui faire rater vaporetto sur vaporetto.





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